Poésie de la Garrigue
Le Grand Fourmilion
Larve, tu fabriques un entonnoir,
Avec ténacité, plutôt le soir.
Tu pièges ainsi de petits insectes
Que facilement tu détectes.
tu es doté de crochets,
Très fortement acérés.
Parfaitement bien équipés,
Mandibules bien denticulées.
Les fourmis, t’en fais ton affaire,
Avec la force d’un lion,
D’où ton nom vernaculaire
De géant ou grand fourmilion.
Devenu adulte, sorti de ta bulle,
Tu ressembles à la libellule.
Mais ton vol est peu assuré
Et parait même désordonné.
Bel insecte, tu es splendide,
Avec tes ailes translucides.
Tes yeux globuleux et colorés
Et tes chaudes couleurs mordorées.
La larve creuse une petite dépression dans le sol au fond de laquelle elle s'enfouit en ne laissant dépasser que ses énormes mandibules.
Elle attend ensuite le passage d'un insecte (une fourmi par exemple) ou provoque sa chute en projetant un grain de sable.
Cet insecte de grande taille a des allures à la fois de libellule et de papillon.
Il se reconnait facilement à ses ailes teintées de noir, sa tête aux yeux proéminents et ses longues antennes épaissies à l'extrémité.