Poésie de la Garrigue

Vêtu de couleur jaune, équipé de deux pinces,

Et d’un dard effrayant, dans son trou c’est un prince.

Le Scorpion de chez nous est un languedocien,

C’est le scorpion des champs, on dirait un Alien.

 

Une bouille sympa, ne nous y fions pas.

Les visites surprises, l’animal n’aime pas.

Son venin est puissant et puis très douloureux,

Il vaut mieux éviter d’être aventureux.

 

Le scorpion est discret, roi de l’adaptation.

Sept stades séparés par de nombreuses mues,

S’avèrent nécessaires à sa transformation.

En quête d’un repas, il sort la nuit venue.

 

Tout au sommet de la chaine alimentaire,

Il mange des grillons, parfois des congénères,

Apprécie araignées, blattes, petits cloportes. 

Il doit se méfier car tout près de sa porte,

 

Les rapaces nocturnes, la genette, l’hérisson,

Aussi le sanglier sont tous à l’unisson.

Une petite entrée ne se refuse pas,

Même si le scorpion ne fait pas un repas.