Poésie de la Garrigue
Le Papillon
Grignotant ta coquille, tu es sorti d’un oeuf.
T’es devenu chenille avec des habits neufs.
Apprentie couturière, tu tisses un cocon,
Chrysalide maintenant pour la transformation.
Et quelques mois plus tard, très bel échantillon,
Avec de la magie, tu deviens papillon.
Tes deux yeux à facettes, tels des antibrouillards,
Tes ailes qui s’agitent semblables aux étendards,
Ta trompe très utile pour cueillir le nectar,
Merveilleux Papillon, t’attires les regards.
Bon pollinnisateur, ton rôle est capital
Pour les fleurs notamment, ton travail est vital.
Tu ne cesses de voler, tu colores le ciel,
De toutes les couleurs, un joli arc en ciel.
T’as qu’une idée en tête, retrouver l’âme soeur,
Et prolonger l’espèce et chercher son odeur.
Il te faut la séduire et danser avec elle,
Pour la trouver enfin, relation fusionnelle.